La forêt noire
Au-delà de la métropole
Où l'imagination s'affole,
Se tient une grande forêt
Où des monstres se tennaient prêts
Mais ce n'est vous qu'ils attendaient,
Ni ceux qui chez eux se rendaient.
Il se racontait une histoire
Que bientôt viendrait désespoir.
Un traitre dans leurs rangs changeant
Ce havre de paix, le détruisant.
Mais ils ne se laisseraient pas faire
Trois oiseaux en fit leur affaire.
Le petit piquant les malins,
Le gros observait, oh sans fin,
Le grand jugeait tous les suspects,
Car une balance son cou est.
Or, rien allait en s'arrangeant
Dans la panique s'échangeant,
Ils redoublaient dans leurs efforts
Offrant à la forêt leur sort.
Pour punir tous les grands méchants,
Le petit fit un trou béant
Dans son corps pour percer à jour
De son bec tous ces gros vautours.
Pour tout voir dans l'obscurité,
Le gros ses plumes a incendié.
Le grand lui offrit ses mille yeux,
Pour tout voir dans leur sacré lieux.
Enfin, le grand, chacun jugeant,
Mais aveugle rendit penchant
Les plateaux jugeants leurs confrères
Pour pendre tous qu'ils suspectèrent.
Mais cela ne leur suffit point.
Ainsi ils ne firent plus qu'un.
La forêt en ruine vit enfin,
La prophétie vraie au matin.
Ils étaient devenues leur peur
Dévorant tout dans leur labeur.
L'apocalypse personnifiée,
Plus humains qu'on ne l'ait été.
-Besson Nicolas
Inspiré de Lobotomy Corporation et Library of Ruina
Ce poème fait partie de ma série de poèmes hebdomadaire que vous pouvez trouver ici (venez laisser un commentaire!)